Dessin – Couleurs
Ponzio (Jean-Michel )
Cet enfant de Marignane développe très tôt un intérêt pour l’illustration. En effet, dès l’âge de dix-huit mois, Jean-Michel Ponzio tient un crayon et dessine. Son avenir est, pour ainsi dire, tout tracé.
En 1985, il décroche, à Marseille, un brevet de technicien dessinateur maquettiste. En 1986, il se lance dans des études de communication publicitaire à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’arts, à Paris. Enfin, en 1989, il ajoute à son cursus un brevet de technicien supérieur en expression visuelle, option “image de communication”, qu’il obtient à Toulouse.
Son premier court-métrage, “Aller-retour”, diffusé sur Canal+, est primé au Festival international du film fantastique de Gérardmer en 1991. L’image, quelle qu’elle soit, fait partie de son monde et, de 1991 à 1995, il se consacre à la réalisation de courts-métrages en 3D.
Puis, il rejoint le Centre national de la bande dessinée et de l’image (CNBDI), à Angoulême, où il obtient un diplôme d’études supérieures en imagerie numérique. Il remporte alors le premier prix Pixel-INA du Salon Imagina, à Monaco, dans la catégorie “étudiants”.
Entre 1996 et 2000, il participe à la série d’animation “Insektors” (studio Fantôme), puis il rejoint Buf Compagnie, une société spécialisée dans l’élaboration d’effets spéciaux numériques pour des productions cinématographiques et publicitaires (“Batman et Robin”, “Fight Club”, “s1m0ne”, “Heaven”, entre autres).
En 2001, il illustre, pour les éditions J’ai lu, ses premières couvertures de livres. Il s’agit soit d’oeuvres indépendantes (comme “2010 : Odyssée deux”, “3001” et “3010” d’Arthur C. Clarke) soit du “Félin, agent secret médiéval”, d’Arthur Ténor, une collection de romans pour la jeunesse (15 tomes publiés).
De plus en plus attiré par la bande dessinée, il publie “T’ien keou” (Soleil Productions, 2004)) et Kybrilon (Soleil Productions, 2005), d’après deux nouvelles de Laurent Genefort. En 2007, il signe l’adaptation d’un roman de science-fiction qu’il a lu étant adolescent et dont il a retrouvé l’ayant droit : “Dernier exil” (Carabas) est une mini-série en deux tomes.
La rencontre avec le scénariste Richard Marazano se révèle fructueuse, puisque les deux auteurs mettent rapidement en place plusieurs séries : “Genetiks”, “Le complexe du chimpanzé”, “Le protocole Pélican”. ou “Mémoires de la guerre civile”. Ponzio signe également une mini-série en deux tomes, et en solo, “Les survivants du silence” (Carabas), et adapte la série télé “Plus belle la vie” en roman graphique.
Parallèlement à une activité bien remplie de dessinateur de BD, il trouve encore le temps de créer des jeux pour des magazines spécialisés et de concevoir de nouveaux décors pour des longs-métrages d’animation et pour des spots publicitaires.
Source : Éditions Dargaud